Vous l’aurez en tête !
L’enfant terrible de l’Angleterre, digne héritier de Johnny Cash, part en tournée, avec ses chemises à carreaux, sa guitare, et la tête sur les épaules… On aime !
C’était il y a quatre ans, on entendait ce petit nouveau à la radio pour la première fois. On a arrêté ce qu’on faisait, on s’est imprégné du son, et, avec curiosité, on a attendu le nom de l’artiste. On a été intrigué par cette voix hors du commun, par ces mélodies qui rappellent des soirées dans les pubs et les tabourets de comptoir, et qui expriment si bien le plaisir d’exister, tout simplement. Aux dernières notes de la chanson, on était conquis. Il nous avait touché. Dès lors, Jake Bugg était de tous les cadeaux, sous le sapin de Noël, partout sur les réseaux sociaux, dans nos têtes même quand on allait chercher le pain…
Avec le temps, on peut dire que ce jeune homme ne fait pas dans le superficiel. Il fait vraiment son propre truc. Et c’est vraiment sympa. Ça a du chien. Entre temps, il en est déjà à son troisième album, et ne se laisse toujours pas dicter sa conduite. Il écrit, il produit, il joue lui-même de ses instruments ; si cela vous plaît, tant mieux, sinon, et bien on ne peut pas plaire à tout le monde. On ne sait pas s’il doit encore son entêtement à sa jeunesse, ou si c’est vraiment quelqu’un qui ne se laisse pas faire et qui veut suivre sa propre voie… Mais on pourrait en avoir le cœur net en allant le voir en concert ! (J.L.)
Photo © Malia James
Pour en savoir plus
- Le site de Jake Bugg
- Une critique sur lesinrocks.com
- Un article de rollingstone.fr
- Jake Bugg parle du foot allemand